ARRIVEE A RANGIROA
Je me suis réveillée à 5h45. J’ai très bien dormi. Douche, habillage et petit-déjeuner.
À 8h00, Daniel m’a conduite à l’aéroport pour mon vol vers RANGIROA. Départ à 9h30 et arrivée à Rangiroa à 10h30, avec une escale à Mataiva.
À l’aéroport de Rangiroa, Norbert, de la Pension TEVAHINE DREAM, m’a accueillie chaleureusement. Il y avait aussi un jeune couple qui venait également à la pension : le jeune homme était Français, d’origine polynésienne, et sa compagne était Jamaïcaine. Comme nos bungalows n’étaient pas encore prêts, Norbert nous a emmenés gratuitement visiter une ferme perlière. L’explication était en anglais et très bien faite. J’ai pris de très belles photos.
La culture des perles : Le processus d’élevage de l’huître perlière est très long et demande beaucoup de soins car l’espèce est fragile. L’huître perlière à lèvres noires, qui vit accrochée aux coraux des lagons polynésiens, libère à certaines périodes de l’année ses produits sexuels, qui sont fécondés en pleine mer. Après une dérive d’environ un mois, les jeunes huîtres se fixent sur les coraux ou bien meurent ensevelies dans le sable. La personne qui s’occupe de la culture des perles immerge dans le lagon des collecteurs artificiels pour capturer ces jeunes huîtres, qu’elle élève ensuite sur des filets sous-marins pendant plus de trois ans, en leur apportant des soins très attentifs, notamment de nombreux nettoyages. L’huître perlière adulte peut alors être greffée : il s’agit de reproduire, grâce à l’intervention humaine, le processus naturel de formation d’une perle. La gestation dure environ deux ans. L’huître perlière à lèvres noires étant très fragile, seules 30 perles sur 100 huîtres greffées seront effectivement récoltées, et parmi elles, une ou deux seulement seront parfaites. Lors de la récolte, la perle est délicatement extraite de l’huître, qui est ensuite replacée dans les eaux du lagon.
À 11h45, Norbert est revenu nous chercher pour nous ramener à la Pension : nos bungalows étaient prêts.
La Pension TEVAHINE DREAM est magnifique.
Mon bungalow :
Je suis allée déjeuner dans un snack près de la Pension.
L’après-midi, je suis partie me promener, puis je suis retournée à la Pension pour me reposer jusqu’au dîner.
Le dîner était prévu à 19h45. C’était un dîner très tardif comparé à ceux des autres Pensions où je suis allée.
À la Pension, il y avait cinq autres hôtes : le couple de jeunes qui était avec moi depuis l’aéroport, un couple de vétérinaires à la retraite, et un Américain (Scott). Comme deux personnes ne parlaient que l’anglais, toutes les conversations se sont déroulées exclusivement en anglais. Le menu du dîner ce soir-là était : thon grillé, curry de crevettes, riz et île flottante ! C’était vraiment délicieux ! Notre hôte, Norbert, a dîné avec nous à table et a cuisiné tous les plats, sauf les desserts préparés par sa femme, Thildy. C’était très convivial de partager le repas à une grande table avec la famille qui nous accueillait. C’est exactement ce que je recherchais, mais ce n’est malheureusement pas toujours ce que j’ai trouvé !
Puis, je suis allée me coucher à 21h45.