DEPART POUR MANIHI
Je me suis réveillée à 6h15. Douche, habillage et petit-déjeuner.
Aujourd’hui, je suis partie pour l’atoll de Manihi. Il fallait d’abord que je passe par Rangiroa pour changer d’avion (Tikehau → Rangiroa : 20 minutes de vol, puis Rangiroa → Manihi : 35 minutes de vol). Le décollage était prévu à 11h05 et l’arrivée à Manihi à 12h40.
J’étais très heureuse de quitter Tikehau, car je n’avais pas beaucoup aimé cet atoll (à part l’île aux oiseaux), et je ne m’y sentais pas très bien, avec ce mal de tête persistant.
L’avion a décollé avec 20 minutes de retard. J’avais oublié ce que c’était d’être stressée… Il ne fallait surtout pas que je rate ma correspondance !
Alors, en arrivant à Rangiroa, je suis montée directement dans l’avion pour Manihi, sans même entrer dans l’aéroport. Je n’ai donc pas eu l’occasion, peut-être, de revoir Norbert et sa famille.
Dès mon arrivée à Manihi, j’ai immédiatement ressenti une bonne impression. La femme de la Pension Nanihi Paradise et sa fille de 9 ans sont venues me chercher en bateau ! En effet, la Pension était située à environ 15 minutes de l’aéroport par la mer, de l’autre côté de l’atoll, dans un endroit isolé et magnifique. Philippe, le propriétaire de la Pension, m’a accueillie chaleureusement et m’a montré mon bungalow. Il était très propre — ce qui n’était pas le cas à Tikehau !
Nanihi, la petite fille, est restée avec moi tout l’après-midi. Nous avons fait du canoë, nagé, joué aux exploratrices, mangé de la noix de coco fraîche, et beaucoup discuté. Elle avait besoin d’attention, et elle m’a tout de suite considérée comme son amie.
À 17h00, j’ai pris une douche, me suis reposée un peu et ai pris quelques photos en attendant l’heure du dîner, à 19h00.
Le menu du dîner de ce soir était : salade de légumes, poisson grillé accompagné d'une sauce à l'oseille, et pour le dessert, une crème au caramel. Philippe était cuisinier, et sa cuisine était délicieuse. Il y avait aussi un autre couple à la Pension. Ils terminaient leur contrat de quatre ans à Tahiti et allaient rentrer en France en juillet prochain. La femme de Philippe s’appelait Vaïana.
Je me suis couchée à 20h30.