LES ILES GAMBIER : MANGAREVA

Aujourd’hui, je pars pour les îles Gambier. L’avion décolle à 7h00 et je dois être à l’aéroport une heure avant le départ. Je dois donc quitter la pension vers 5h45.

Je n’ai pas très bien dormi. Je me suis couchée à 21h00, mais à 23h15, le téléphone de la pension a sonné. Daniel est allé à l’aéroport chercher un couple de Français. Ensuite, le couple est arrivé dans la chambre voisine de la mienne et a fait beaucoup de bruit. Ils ont même pris une douche à minuit ! Je me suis rendormie de 1h30 à 4h00. Puis j’ai préféré ne pas me rendormir, de peur de ne pas entendre mon réveil à 5h00 et de rater mon vol. Daniel m’a conduite à l’aéroport à 5h45.

Jocelyne, ma guide aux îles Marquises, m’a appelée hier soir. Son mari, Étienne, m’a dit qu’il avait déjà prévenu le capitaine du bateau (qui est en fait son cousin) qui assure le transfert de l’aéroport au village de Rikitea (le village principal) à Mangareva, que j’arrivais aujourd’hui et que je m’appelais Élise. Il lui a demandé si je pouvais monter à l’étage supérieur (normalement réservé à l’équipage) pendant le transfert, pour profiter d’une belle vue et prendre des photos. Le capitaine a accepté avec plaisir. Étienne lui a aussi demandé de réserver une journée pour me faire visiter la cathédrale Saint-Michel, actuellement fermée pour rénovation.

L’avion d’Air Tahiti a décollé à l’heure, à 7h00. Après 2h45 de vol, nous avons fait une escale de 20 minutes à Tureia. Nous sommes arrivés à Mangareva à 12h25, heure locale (il y a une heure de décalage avec Tahiti, H+1).

À l’aéroport, j’ai bien retrouvé le capitaine du bateau comme prévu. Je suis montée à l’étage et j’ai pu prendre de superbes photos. La vue était vraiment magnifique ! Mais il n’a rien dit à propos de la visite de la cathédrale Saint-Michel. Je verrai cela plus tard...

La cathédrale Saint-Michel en rénovation :

Bianca, de la Pension Bianca et Benoît, est venue m’accueillir. Elle est très gentille ! Je serai la seule cliente de la pension cette semaine.

En effet, les îles Gambier sont isolées et très éloignées de Tahiti. Il n’y a qu’un seul vol par semaine pour Tahiti, le mardi.

Par ailleurs, à la pension, il y aura aussi le plus jeune fils de Bianca, Manahani (ce qui signifie “la force de l’amour” en tahitien).

Bianca m’a fait faire un petit tour du village en voiture, puis je me suis reposée un peu.

Ce soir, le menu du dîner était : uru (fruit de l’arbre à pain), mahi-mahi grillé, thon cru mariné au lait de coco, gratin de taro et, en dessert, de la mangue... Un véritable festin polynésien !

J’ai regardé Bianca cuisiner le uru :

La Pension Bianca et Benoît en un clin d’œil : Cette pension est située sur les hauteurs de Rikitea, au pied du mont Duff. On y bénéficie d’une vue dégagée et magnifique sur la baie, sur l’île d’Aukena et sur quelques fermes perlières. C’est une grande maison à deux étages, avec trois chambres (un lit double et un lit simple), une salle de bain commune (avec eau chaude), un salon avec télévision et lecteur vidéo. Il y a aussi quatre bungalows bien équipés, avec salle de bain privée. Deux bungalows peuvent accueillir trois personnes, et deux autres peuvent accueillir cinq personnes. De nombreuses activités sont possibles. On peut partager le dîner tous ensemble avec la famille. C’est très confortable et agréable.

Les îles Gambier : Elles sont situées à plus de 1 600 km au sud-est de Tahiti. L’archipel compte 14 petites îles et îlots, et la plus grande île habitée est Mangareva.

Voici l’image satellite de Mangareva :

Voici la carte principale :

Berceau du catholicisme en Polynésie au XVIIIᵉ siècle, ce groupe d’îles compte plus d’une centaine d’édifices construits en pierre : églises, presbytères, couvents, monastères, bâtiments scolaires, ateliers de tressage, fours à pain et tours de guet.

Dans le village principal, Rikitea, se trouve l’imposante cathédrale Saint-Michel, construite en 1848. À l’intérieur, on peut admirer un véritable chef-d’œuvre : l’autel richement décoré de perles et de nacre.

Les lagons de Mangareva étaient autrefois exploités pour leur abondante nacre. Cette activité se poursuit aujourd’hui, car les plus grandes fermes perlières se trouvent dans les Gambier et constituent la principale ressource de l’archipel. Ces lagons sont réputés pour être les plus propices à la production de perles de très haute qualité.

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