RANDONNEE A TE PARI

Réveil matinal aujourd’hui, car nous devions être prêts pour une randonnée à 7h30, après le petit-déjeuner.

Nous partons pour un endroit appelé Te Pari (ce qui signifie falaise en tahitien). C’est un lieu totalement sauvage, doté d’une biodiversité unique. Nous allons randonner sur la côte sauvage de la presqu’île, entre océan et montagnes, en passant par des criques, des falaises, une végétation luxuriante, et quelques petites vallées à explorer.

Pour rejoindre cet endroit, il faut d’abord prendre un petit bateau à moteur pendant environ 20 minutes. Ensuite, nous marcherons pendant environ six heures.

Depuis nos bungalows, nous avons marché jusqu’à la marina (seulement 15 minutes à pied). Nous sommes montés à bord… c’est parti pour une belle journée d’aventure !

Nous sommes arrivés vingt minutes plus tard. La presqu’île de Tahiti m’a immédiatement fait penser à la série télé américaine Lost

La randonnée a commencé en plein cœur de la nature sauvage. Le niveau était bien au-dessus de mes capacités. J’ai eu du mal à suivre le groupe. Une heure après le départ, j’ai glissé à cause d’un fort dénivelé — je ne suis pas du tout habituée à ce genre de terrain. J’ai craqué un peu, je tremblais. J’ai cru faire une crise de spasmophilie.

Les autres membres du groupe m’ont donné de l’eau et un petit cachet sucré, et le guide m’a aidée à poursuivre la randonnée.

Après ce petit incident — vite oublié — j’ai tout de même réussi à profiter pleinement de la balade et de cet endroit sauvage. C’est vraiment grandiose…

Nous sommes revenus à la marina à 15h00. Nous avons récupéré nos sacs, puis nous sommes partis pour une autre pension : La Pension de la Plage.

Située à Punaauia, à 15 km de Papeete, la Pension de la Plage est un endroit très sympa. Les bungalows sont spacieux (je partagerai le mien avec Françoise et Élisabeth). Les gérants, Anne-Marie et Vincent, sont très chaleureux et accueillants.

L’encas qu’ils nous ont préparé était copieux : œufs durs, pain, beurre, confitures maison, fruits frais locaux (ananas, pamplemousse, mangue…).

Juste avant le dîner, Éric, notre guide, m’a dit que la randonnée prévue demain dans les tunnels de lave était très difficile, et il m’a conseillé de faire une autre activité à la place. J’ai accepté avec plaisir, car je connais mes limites. Je vais demander aux gérants de la pension quelles activités je pourrais faire.

Après un très bon dîner préparé par nos hôtes, j’étais épuisée, et nous sommes tous allés nous coucher très tôt...

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